À l’annonce de sa nomination, beaucoup de questions se posaient.
Qui est-il ???
D’où vient-il???
Il n’est pas du milieu des sports Béninois, réussira-t-il ???
Des questions légitimes qui se posaient et suscitaient des débats dans les états majors du mouvement sportif Béninois.
Mais très trop, les premières interventions de DATO ont fait disparaitre les doutes.
Le Jeune ministre a fait de la formation diplômante des encadreurs sportifs, son cheval de bataille. Ainsi le gouvernement en accord avec certaines fédérations a lancé la formation subventionnée des encadreurs au niveau du football, Basketball, Handball, volleyball, Athlétisme etc.
Le Bénin qui ne disposait pas d’entraîneurs qualifiés, ou encore que des coachs de Licence Caf C depuis 2013, en compte aujourd’hui plus d’une cinquantaine, voire centaine ayant la licence CAF D, Caf C et Caf B en un temps records et bientôt la formation pour l’obtention de la Licence Caf A.
L’intrus qui ne connait pas la maison, ne s’arrête pas là. Il siffle la fin du championnat zonal longtemps décrié qui donnera naissance au championnat de Ligue 1,2 & 3 dès la saison 2025-2026.
Auditeur Financier à la base, DATO innove et évalue la gestion des subventions allouées aux Fédérations et Associations Sportives. De cette évaluation découlent des critères à respecter désormais pour avoir accès à la subvention de l’État. C’est dire que la transparence financière est une préoccupation majeure pour DATO.
Ensuite, aujourd’hui au Bénin le sélectionneur de l’équipe A de football n’est plus le seul à avoir de contrat avec l’État. Non seulement ceux des équipes de catégorie d’âge sont salariés mais également les coachs des autres disciplines phares ont été signés par l’État.
Benoît DATO est-il sur le point de devenir le réformateur du sport béninois ?
Dicorel Sègnon ZOHOU
