Église du Christianisme Céleste : Quinze membres installés au Conseil Supérieur de Transition pour sa réunification

Le samedi 26 avril 2025 restera une date marquante pour l’Église du Christianisme Céleste. À Cotonou, dans la salle rouge du Palais des Congrès, quinze membres de son Conseil Supérieur de Transition (CST) ont été officiellement investis lors d’une cérémonie empreinte de solennité. Cet événement crucial pour l’avenir de l’Église s’est déroulé en présence de personnalités de haut rang, témoignant de l’importance accordée à cette étape de réunification.

Fondée au Bénin le 29 septembre 1947, l’Église du Christianisme Céleste a malheureusement connu des décennies de divisions internes et de crises de leadership après la disparition de son fondateur, le Prophète OSHOFFA. Ces difficultés ont fragmenté l’Église en plusieurs courants, laissant les fidèles du monde entier dans un état de confusion et de désarroi, faute d’autorités reconnues par tous. Conscient de sa responsabilité en tant que garant de la paix sociale et du bien-être de la population, l’État béninois n’est pas resté insensible à cette situation.

Le Président de la République a pris une initiative forte en réunissant des figures clés de l’Église, dont le Révérend Pasteur Benoît ADEOGUN, le Révérend Pasteur Friday OSHOFFA, et d’autres dignitaires. Cette démarche visait à ouvrir la voie à une nouvelle ère de réunification et à l’établissement d’une gouvernance consensuelle.

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Sous l’égide du Président Patrice TALON, des rencontres inédites se sont tenues à Cotonou à partir du 20 février 2025. Ces échanges ont permis aux représentants des différentes sensibilités de l’Église de se retrouver autour d’une table pour rechercher ensemble la concorde et l’unité. De ces discussions a découlé la décision fondamentale de mettre en place un Conseil Supérieur de Transition (CST).

La cérémonie du samedi 26 avril 2025 a donc officialisé l’installation des quinze membres du CST. Ce conseil a pour mission essentielle, au cours des douze prochains mois, de restructurer l’Église, de restaurer l’harmonie entre ses diverses composantes, de préparer l’organisation démocratique d’une gouvernance durable et légitime, et de moderniser les textes fondamentaux de l’Église.

Tout cela, en veillant scrupuleusement au respect des valeurs originelles léguées par le Prophète fondateur, le Révérend Pasteur Samuel Bilehou Joseph OSHOFFA.

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Le CST est composé des Révérends Pasteurs Akande ADEOGUN et Friday OSHOFFA, qui forment le sacré collège, ainsi que de Justin AKA, Ajao MONLOUOLE, André AMOUSSOU, Rodrigue CHABI, Noël DJOSSOU, Jean KOKOYE, Koblam MIDODJI, Tosho OSHOFFA, Yacinth SARASSORO, Gabriel SOUMAHO, Marcellin ZANNOU et Bertin BADA, représentant du Président de la République au sein du Conseil.

Dans son discours, le Président Patrice TALON a chaleureusement salué la maturité et la foi dont ont fait preuve les différentes branches de l’Église du Christianisme Céleste en acceptant ce processus de transition. « L’événement que nous vivons ensemble aujourd’hui est historique. Il nous honore et constitue une source de fierté en ces temps si difficiles que traverse le monde. Nous venons de donner du sens au mot paix.

C’est un signal positif que nous adressons à l’humanité : la paix entre les hommes, entre les religions, entre les nations, entre les communautés. Que Dieu vous bénisse », a déclaré le Chef de l’État, avant d’inviter l’ensemble des dignitaires et des fidèles à soutenir activement cette démarche de réconciliation et à porter les membres du Conseil dans leurs prières.

Ce moment historique s’est déroulé sous le regard bienveillant du Président Patrice TALON et en présence de plusieurs personnalités gouvernementales de premier plan, dont les ministres Jean-Michel ABIMBOLA, Yvon DETCHENOU, Alassane SEIDOU, le Secrétaire Général de la Présidence Pascal Irénée KOUPAKI, le Porte-parole du Gouvernement Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI, le Préfet du Littoral Alain OROUNLA, ainsi que de nombreux autres cadres, autorités religieuses et civiles, dignitaires et fidèles. Le Bénin, fidèle à sa vocation de terre de paix et de dialogue interreligieux, affirme ainsi une fois de plus sa cohésion nationale.

Ablam AKODJEVO