Bénin : le film de la tentative de coup d’État déjoué !
- décembre 9, 2025
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Bénin : le film de la tentative de coup d’État déjoué !
Le Bénin a vécu une journée de tension extrême le dimanche 7 décembre 2025. Face à la gravité des événements, un Conseil des ministres extraordinaire s’est tenu le lundi 8 décembre sous la présidence du Chef de l’État, Patrice Talon. La réunion, élargie aux ministres conseillers et au haut commandement militaire, a permis de faire toute la lumière sur la tentative de coup d’État pour la déstabilisation de l’ordre constitutionnel.
Selon le point détaillé présenté par le Président de la République, un groupuscule de soldats avait orchestré une mutinerie visant à renverser les institutions, neutraliser plusieurs hauts gradés des Forces Armées et s’emparer du Chef de l’État.
Tout commence vers 2 heures du matin, lorsque les mutins se rendent au domicile du général Bertin Bada, Directeur du cabinet militaire du Président. Il parvient à leur échapper, mais les mutins blessent mortellement son épouse. Informé, le commandement militaire mobilise immédiatement la base de Togbin. La lenteur observée sur place oblige le colonel Faïzou Gomina à se déplacer, et les mutins le capturent dès son arrivée. Un premier signe que la mutinerie prenait racine dans cette base stratégique.
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Quelques instants plus tard, les assaillants se dirigent vers le domicile du général Abou Issa, Chef d’état-major de l’Armée de Terre. Après une résistance farouche, il est finalement enlevé par un groupe censé venir en renfort.
Aux alentours de 5 heures, les mutins, équipés d’armes lourdes et d’engins blindés, foncent vers la résidence présidentielle. La Garde Républicaine, alertée et positionnée, oppose une défense acharnée. Des affrontements violents éclatent. Le Président Patrice Talon, présent aux côtés de ses hommes, assiste directement aux combats. Les loyalistes finissent par repousser les assaillants, contraints de battre en retraite.
En quête de visibilité, les mutins investissent la Télévision nationale. Y diffusent brièvement un message, puis l’Armée loyale les en déloge et arrête plusieurs d’entre eux sur place. Malgré cet échec, ils tentent de rallumer les tensions autour de la base de Togbin où subsistaient encore des blindés. L’Armée, renforcée par les casernes voisines, encercle la zone et se prépare à l’assaut final. Toutefois, la présence de populations civiles à proximité conduit les autorités à éviter un affrontement direct.
Pour neutraliser les mutins sans dommages collatéraux, des frappes aériennes précises sont ordonnées. Le Nigeria, dans le cadre de la coopération sous-régionale, intervient en fin de journée et immobilise plusieurs blindés. L’opération se solde par un succès sans pertes civiles. L’Armée rétablit le contrôle de la base de Togbin, désormais sécurisée par une force de la CEDEAO composée de soldats nigérians. Une unité spéciale ivoirienne arrive également en appui.
Dans la foulée, le général Abou Issa et le colonel Gomina sont libérés à Tchaourou. Lieu où les mutins en déroute les avaient conduits. n menaçant de s’en prendre à leur vie. Face à la gravité des actes, le Gouvernement observe une minute de silence pour les victimes et exprime son soutien aux blessés. Le Gouvernement donne des instructions fermes, identifier tous les auteurs et commanditaires. Évaluer les dégâts, y compris ceux subis par les civils, et procéder aux réparations.
Affaire à suivre…
