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CEDEAO : 135 agents licenciés après le retrait de trois pays

CEDEAO : 135 agents licenciés après le retrait du Mali, Burkina et Niger

✍️ Par Luce ADJAGNISSOUDE

La CEDEAO a acté la résiliation des contrats de 135 fonctionnaires originaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger, suite au retrait officiel de ces trois pays de l’organisation. Ces agents devront quitter leurs postes d’ici le 30 septembre 2025. Sans recours possible ni espoir de réintégration, sauf en cas de changement politique majeur.

La décision a été communiquée par courriel interne et s’appuie sur le retrait formel des trois États, intervenu en janvier 2024. Elle suscite une onde de choc, tant sur le plan administratif qu’humain. Dans les capitales concernées, la mesure est perçue comme brutale. Sans consultation préalable des gouvernements respectifs, selon plusieurs sources diplomatiques ouest-africaines.

Ce licenciement collectif intervient alors que les trois pays ont fondé l’Alliance des États du Sahel (AES). Ils ont rompu avec les mécanismes d’intégration ouest-africains. Cette nouvelle fracture pourrait encore envenimer les relations avec la CEDEAO, déjà tendues par des sanctions économiques et des désaccords sécuritaires.

Pour les fonctionnaires concernés, cette décision signifie perte de revenus. Précarité sociale et incertitude. Dans un contexte marqué par l’instabilité économique et politique, elle ajoute une pression supplémentaire sur les populations déjà fragilisées.

L’organisation sous-régionale n’a pas encore précisé si elle proposera des mesures d’accompagnement ou d’indemnisation aux ex-employés.

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Nel Charbel Koffi

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Nel Charbel Koffi est un journaliste professionnel, polyvalent , spécialisé dans le journalisme sportif. Il se démarque par son engagement

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