Dans un communiqué officiel en date du samedi 14 juin 2025, le gouvernement béninois, par l’entremise du ministère des Affaires étrangères, manifeste sa préoccupation grandissante face à l’aggravation de la situation sécuritaire au Moyen-Orient, où les tensions entre Israël et l’Iran ne cessent de s’intensifier.
La diplomatie béninoise réaffirme son attachement aux principes de résolution pacifique des conflits et se dit profondément préoccupée par cette escalade, qui représente une menace pour la stabilité régionale et la sécurité internationale. Face à cette détérioration, l’exécutif béninois exhorte les parties impliquées à faire preuve de retenue afin d’éviter une spirale incontrôlable de violence. Il plaide en faveur du dialogue et de la désescalade, appelant les acteurs influents de la région à intensifier leurs efforts pour un retour aux négociations et à la préservation de la paix.
L’inquiétude du Bénin intervient au lendemain d’une puissante riposte iranienne, consécutive aux frappes israéliennes de la veille. Dans la nuit du 13 juin, plus de 150 missiles balistiques ont été tirés vers Israël, accompagnés de multiples vagues de drones explosifs. Cette attaque, baptisée « Promesse honnête 3 », a provoqué au moins trois morts civils et une soixantaine de blessés, selon des bilans provisoires relayés par i24 News et The Washington Post.
Cette contre-offensive iranienne fait suite aux frappes israéliennes ayant visé des infrastructures stratégiques en Iran, causant 78 morts — parmi lesquels des ingénieurs nucléaires et des hauts responsables militaires — ainsi que plus de 300 blessés, selon Le Monde. Israël justifie son opération par la nécessité de prévenir tout franchissement d’un seuil critique par l’Iran dans son programme nucléaire.
La communauté internationale, à l’instar du Bénin, exprime son inquiétude. Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, appelle à un cessez-le-feu immédiat. Tandis que la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne reconnaissent le droit d’Israël à se défendre, ils exhortent également à la modération. De leur côté, les États-Unis, alliés stratégiques d’Israël, ont mobilisé leurs forces militaires en Méditerranée, mettant en garde contre les risques d’une guerre régionale ouverte.
Ablam AKODJEVO
