Dans le cadre de la Semaine mondiale du football organisée par la FIFA, la Fédération Béninoise de Football (FBF) a tenu, ce mercredi 21 mai 2025 à Porto-Novo, une causerie enrichissante à l’intention des arbitres. L’Objectif est de rappeler les fondamentaux de l’éthique et de la responsabilité qui doivent gouverner la pratique arbitrale.

À la manœuvre, Claude Paqui, Secrétaire général de la FBF, a ouvert les échanges avec une approche pédagogique. Il a d’abord invité les arbitres à réfléchir au sens des mots “éthique” et “responsabilité”, en citant notamment le dictionnaire Larousse : l’éthique est « l’ensemble des principes moraux qui sont à la base de la conduite de quelqu’un ». Transposé au football, cela renvoie, selon lui, aux valeurs de justice, d’intégrité, d’impartialité et de respect des règles et des personnes.
Claude Paqui a insisté sur le rôle crucial de l’arbitre, garant du respect des lois du jeu, du temps réglementaire et du bon déroulement des matchs. Il a martelé que l’arbitre, en toutes circonstances, n’a « aucun droit de fausser de bonne foi le résultat d’un match », soulignant l’importance de l’objectivité et de la rigueur déontologique.

Le président de la Commission des arbitres, Gilles Toupé, lui a emboîté le pas en rappelant que l’arbitre, même s’il peut se tromper, doit toujours rester digne et impartial. « Se tromper de bonne foi peut arriver, mais choisir délibérément de se tromper est inacceptable », a-t-il déclaré avec fermeté.

Thomas Boko, responsable du département de l’arbitrage, a également pris la parole pour exhorter les arbitres à faire preuve de responsabilité et de professionnalisme, dans un contexte où chaque décision peut avoir un impact sur la crédibilité du jeu.

Les membres de la Commission des arbitres présents ont salué l’initiative, souhaitant qu’elle se répète régulièrement pour maintenir le cap de l’excellence dans l’arbitrage béninois. Une rencontre salutaire pour rappeler que, sur le rectangle vert, l’éthique ne se négocie pas.
Nel Charbel KOFFI