
Processus de renouvellement du BEF : deux anciens soldats de la garde fédérale sèment le trouble
✍️ Par Nel Charbel KOFFI
( Ces délinquants défient l’autorité rectorale et le ministre de l’Intérieur. )
Ils s’appellent Chédrack DJIDONOU alias « Tekila » et Méchack TOLLI, surnommé « Méchant ». Deux noms bien connus dans les allées sombres de l’ex-Garde Fédérale de la FNEB. Depuis la dissolution officielle de cette milice étudiante par décision du Ministère de l’Intérieur en 2022, tout le monde croyait le chapitre définitivement clos. Mais voilà qu’ils refont surface. Plus bruyants. Plus violents. Et surtout, plus menaçants.
Le Samedi 12 juillet dernier, alors que la Commission Électorale Fédérale Autonome (CEFA) devait être installée pour organiser le renouvellement du Bureau Exécutif Fédéral de la FNEB, une scène digne d’un mauvais film d’action s’est produite. Ces deux anciens miliciens, non étudiants de surcroît, ont fait irruption dans le bureau du Conseil Central Fédéral. Ils ont défoncé la porte, saccagé le matériel électoral, agressé des membres du BEF et menacé de continuer à semer le chaos. Leur justification ? Ils seraient « protégés » par un avocat et d’anciens membres de la FNEB…
Pourtant, la loi est claire. Depuis le 21 juillet 2022, le ministre de l’Intérieur a interdit toute organisation para-militaire dans les structures universitaires. La FNEB elle-même a acté cette décision par une résolution interne. Mais visiblement, certains nostalgiques du désordre refusent de lâcher prise. Pire, des rumeurs persistantes font état de complicité en interne et de tentatives de sabotage du processus électoral. Des mains invisibles paieraient même pour que le chaos l’emporte sur l’ordre.
Dans un contexte national où la sécurité est plus que jamais un enjeu prioritaire, ces actes d’intimidation et de vandalisme ne peuvent rester impunis. Le Conseil Central Fédéral a dû suspendre la séance, mais promet de reconvoquer une nouvelle date, dans un climat apaisé. Mais il faut le dire clairement, si ces dérives ne sont pas stoppées immédiatement, c’est la crédibilité même de la FNEB qui s’écroule. Et avec elle, l’équilibre de l’Université.
Les autorités universitaires et gouvernementales doivent réagir. Parce que deux voyous ne peuvent pas continuer à faire trembler tout un campus, avec la bénédiction du silence. L’ordre doit revenir.
En attendant, l’opinion publique est témoin. La FNEB refuse d’être prise en otage par d’anciens soldats sans légitimité. Et si la justice n’agit pas vite, le campus pourrait bien redevenir un champ de guerre… estudiantin. Le respect des règles commence par l’exclusion définitive des fauteurs de troubles.
Ci-dessous le communiqué de la FNEB :
Communiqué_BEF[1]
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