On dirait bien que la récréation est terminée pour certaines fédérations et clubs sportifs qui s’étaient habitués à recevoir les subventions comme un dû. Depuis le 14 février, le ministère des Sports a décidé d’ouvrir les cahiers de comptes et de vérifier qui mérite réellement l’argent public. Finis les financements à l’aveugle, place au grand ménage !
Une commission pour traquer les mauvais élèves
Au stade de l’Amitié Mathieu Kérékou, les fédérations et clubs sont passés sur le grill. L’objectif ? Vérifier si les fonds alloués ont servi au développement du sport ou s’ils ont simplement engraissé quelques dirigeants peu scrupuleux. Le ministre Benoît Dato, en chef d’orchestre inflexible, a été clair : désormais, pour toucher une subvention, il faudra prouver qu’on la mérite.
Un barème impitoyable : la fin du copinage ?
Le ministère a sorti l’artillerie lourde avec un barème de 506 points. Ceux qui brillent par leur incompétence verront leur subvention réduite de 10 %, tandis que les bons élèves pourront espérer jusqu’à 30 % d’augmentation. Un choc pour certains habitués aux financements automatiques, mais une aubaine pour ceux qui travaillent réellement.
La fin des petits arrangements entre amis ?
Désormais, chaque fédération devra prouver qu’elle mobilise des ressources, organise des compétitions et améliore la performance de ses équipes. Une révolution qui risque de faire grincer des dents. Mais après tout, qui pourrait se plaindre d’une gestion plus rigoureuse des finances publiques… à part ceux qui en profitaient ?
Le message est clair : le ministère veut des résultats, pas des justificatifs bidons. Les fédérations et clubs sont prévenus : travailler ou disparaître.
Nel Charbel KOFFI